VERDALLE
 

SAINT - JEAN-BAPTISTE
CONTRAST

 

 

SAINT - JEAN-BAPTISTE de Verdalle.
 

IGN 1/25000 Revel 22 44 EST
                                        
Coord. Lambert

X = 585,210 Y = 3135,585 Z=219
 

L'église et le cimetière se situent à 1 km au nord-ouest du village actuel. Site de plaine, une partie des contreforts du chevet ont leurs fondements dans un canal dérivé du ruisseau du Sant, pour l'irrigation, tandis qu'à l'ouest domine le clocher en légère surélévation. Cette dénivellation correspond aux deux parcelles entourant l'église, sur lesquelles se trouvait le cimetière jusqu'en 18501-2 (PL.LX). L'aménagement, coté sud, du parterre de buis date de 1873 sa bénédiction a eu lieu le 27 avril de cette même année3.

 

Verdalle indique la couleur du sol, il s'agit de l'adjectif « verdal », « verdala » donc verdâtre4. La première mention du site est de 1153, « castrum de Verdala »5. En 1173 « castro Verdale »6. Jean-Baptiste est le saint patron de tous les baptistères depuis les premières années du christianisme7. L'église est mentionnée pour la première fois en 1317 lorsque la paroisse est rattachée au nouveau diocèse de Lavaur8. Elle est aussi citée dans le compte de la décime imposée en 1384-1385, « cap. de Verdalha »9. La première mention dans les délibérations consulaires est du mois de janvier 166810. Saint - Jean-Baptiste est consacrée en 1512 par Monseigneur Jean Colombi évêque de Troyes, mais les croix de consécration ont été détruites en 179311Bien qu'en 1692 une chapelle ait été construite dans le village, Saint-Jean-Baptiste est restée église paroissiale. A noter que les églises des Escoussens (canton de Labruguière) et de Massaguel restent jusqu'à la Révolution des annexes, ce qui dénote l'importance de cette paroisse12.

 

D'après S. Campech la découverte de fragments de tuiles et de tessons gallo-romains suggère un village primitif, qui plus tard ce serait déplacé autour du château à l'emplacement du village actuel13.

Le parcellaire du XIXe siècle, selon E. Zadara-Rio, peut rappeler l'étendue de l'asile environnant l'église14. L'existence de ce périmètre est admise par la législation romaine dés le V° siècle15 et fixe la limite à 50 pas (74 m environ). Le concile de Tolède, en 681, définit le périmètre de l'asile par un rayon de 30 pas (55 m environ). C'est ici à-peu-près l'étendue des deux parcelles de Saint - Jean-Baptiste (PL.LX) sur lesquelles se trouve le cimetière. Toutefois au milieu du XIe siècle le droit d'asile est encore renforcé, mais son étendue reste la même. Quoiqu'il en soit nous avons là un terminus post quem qui associé à la dédicace de l'église et aux céramiques gallo-romaines vient confirmer l'ancienneté du site.

A l'ouest le clocher très massif se compose de deux volumes principaux. Une partie de plan carré percée de trois meurtrières au sud, supportant une tour octogonale à trois niveaux ouverte sur les cotés de baies géminées, séparées par des colonnettes. Le tout est surmonté d'une toiture d'ardoises en pyramide (fig.121,122,123). L'accès au clocher se fait par le mur occidental de la nef de l'église.

 

L'édifice est orienté (PL.LXI), à nef unique de quatre travées sur plan barlong, voûtées sur croisées d'ogives quadripartites (fig.129,130). Chacune est éclairée par une simple fenêtre en arc brisé. La quatrième travée est flanquée de deux chapelles voûtées d'ogives, liernes et tiercerons, elles sont éclairées des mêmes baies que celles de la nef. La chapelle nord est dédiée à la Vierge (fig.136,137,138), celle du sud à sainte Anne. L'entrée de l'église donne au sud dans la seconde travée. Le chœur polygonal est précédé d'une demi-travée, la voûte d'ogives est commune la demi-travée possédant des

 liernes reliant celle du chœur (fig. 140). Une porte murée dans la partie droite, au sud, devait donner dans ce qui devait être l'ancienne sacristie, salle voûtée en berceau plein cintre; l'actuelle se trouve à l'ouest de la chapelle sud et l'accès se fait par celle-ci. Possédant un étage cette sacristie obstrue la fenêtre de la troisième travée, qui auparavant devait donner à l'extérieur.'

 

 

Une délibération consulaire du 6 avril 1758 nous apprend qu'il y a d'urgentes réparations à faire à la nef et au clocher, il y est demandé la réalisation d'un devis16. En 1771 celui-ci n'est toujours fait puisque l'assemblée demande l'exécution d'un nouveau17.

 

 

La suite se confond avec un autre devis, celui de Jacques Deville18 concernant simplement une réparation à la porte de l'église et à la grosse cloche, celui-ci s'élève à 30 livres19. Ces réparations ne sont toujours pas effectuées en 178020. En 1792 la cloche est toujours cassée21, les travaux de la porte en revanche sont vérifiés en 1781 par Joseph Prades, charpentier22.

 

En 1850 une lettre du conseil de fabrique au CONSEIL_MUNICIPAL laisse entendre l'état de délabrement de l'église, il faudrait pourvoir à « l'achèvement de la voûte de la nef, et la décoration du chœur »23. Une autre lettre du même conseil au préfet nous donne d'autres précisions: «... elle est voûtée au chœur, et ... les deux travées du fond ne sont pas voûtées, ce qui la rend inachevée », les travaux à engager sont estimés à 4000 francs24. Toujours en 1850 Eugène Colombié, charpentier de Verdalle, dresse un devis et un plan des travaux à effectuer25 (PL.LXII). Finalement ce projet jugé irrecevable par le Ministère de l'Instruction Publique et du Culte26 est repris par Barthe architecte, dont les plans, devis et cahier des charges datés du 21 novembre 1854 sont acceptés le 22 juillet 1861. Eugène Colombié s'engage à exécuter les travaux, le montant s'élève à 4998 francs27. Les plans et devis de 1854 ont disparu mais c'est finalement toute la voûte de la nef qui est refaite en briques et plâtre à l'identique des deux existantes auparavant, l'abbé Puech le résume dans son registre de paroisse de 187128 (PL.LXVII-3).

 

Donc avant 1860 l'église ne possédait pas de voûtes sur les deux premières travées. Les voûtes reconstruites à l'identique laissent croire que celles du chœur et de la chapelle nord sont contemporaines des deux travées orientales de la nef

 

La chapelle Sainte-Anne au sud quant à elle, porte la date de 1878 sur sa clef de voûte. Sa position désaxée, par rapport à la chapelle nord sur le plan, semble attester d'une construction plus récente. Déjà en 1871 l'abbé Puech laisse entendre son désir de bâtir une chapelle en symétrie à celle existante (PL.LXVII-3). Souhait réalisé puisqu'une délibération du CONSEIL_MUNICIPAL du 20 avril 187329, mentionne la construction d'une seconde chapelle selon les plans et devis de Delmas. Ces documents ont disparu, mais en 1875 une délibération du conseil de fabrique fait demande au préfet d'autoriser de traiter de gré à gré avec un entrepreneur au sujet d'une seconde chapelle à construire à l'église Saint-Jean 30. Elle est effectivement construite en 1878 par Antoine Colombié pour une somme de 2865,65 francs31

 

Le registre de paroisse de l'abbé Puech (PL.LXVII-3) nous apprend qu'avant 1824 le chœur comprenait quatre fenêtres, le panneau central devait être aveugle ou peut être percé d'un simple oculus; actuellement il est toujours différencié par l'absencede meneau central. A cette date des barreaux sont placées dans les ouvertures32. De plus entre 1828 et 1835 l'abbé Puech, l'oncle du premier, fait bâtir un presbytère entre les contreforts du chevet au sud: « ... une petite maison adossée à l'église de Saint-Jean ... désire en outre que le droit d'habitation lui soit accordé ... la maison à été construite au frais de M. Puech ... » sur quoi le conseil vote trois décisions: « la dite maison reste à sa disposition personnelle ...la propriété en est à la commune, mais comme une dépendance de l'église et à la disposition du desservant et de la fabrique ... M. Puech cesse d'avoir son domicile dans la commune »33. Cette construction eut pour conséquence la fermeture d'une ouverture et pour la symétrie on fit murer celle d'en face, de sorte qu'il ne restait plus que deux fenêtres mutilées dans le chœur (PL.LXVII­3). En 1871 l'abbé Puech, son neveu, se propose de détruire cette construction et de rétablir les ouvertures comme elles étaient avant, il les décrit « en trèfles » (PL.LXVII­3). Elles sont effectivement remontées en 187434 (fig. 120).

 

La porte d'entrée porte la date de 1537, elle est d'un style renaissance (fig.128). C'est une porte en plein cintre encadrée de pilastres lisses, composites, supportant un entablement où l'alternance de panneaux lisses rappelle celle des triglyphes et métopes. Le tout est surmonté d'une corniche et des médaillons viennent se loger dans les écoinçons. Le porche quant à lui, a été reconstruit au XIXe siècle. En août 1877 le CONSEIL_MUNICIPAL vote sa reconstruction d'après les plans dressés par Delmas le 14 février 1874 « ... avec la modification que la brique sera substituée à la pierre de taille dans la construction de l'arceau en façade »35. En décembre 1877 Antoine Colombié s'engage à respecter les plans de Delmas, le marché est conclu pour la somme de 718,47 francs36. Enfin le 3 mars 1879 les travaux sont achevés37.

 

En 1883 cinq fenêtres sont ouvertes dans la nef par Ulysse Bertrand de Soual38. Elles étaient certainement de taille plus réduite comme le montre une élévation réalisée par Delmas pour la restauration du clocher en 187239 (PL.LXIV).

 

Ce projet de restauration comprenant plans, devis et cahier des charges est dressé le 11 mai 187240 (PL.LXVl-LXIV). Il comprend pour l'essentiel un crépissage, le remplacement de l'escalier, de la charpente, du plancher, une couverture en ardoise, un « glacis cimenté du bas des ogives »41, et une calotte en plomb sur le sommet du couvert. Le 21 avril 1875 Colombié fils s'engage à respecter les plans de Delmas pour la somme de 3363,43 francs42. En février 1877 le CONSEIL_MUNICIPAL vote une somme de 326 francs en supplément pour solder les travaux de restauration43. Ils sont donc très certainement réalisés à cette date.

 

Tous les arcs de l'édifice sont de section prismatique à deux ou trois cavets selon leur importance. Les ogives et les arcs d'entrée des chapelles sont à deux cavets (PL.LXVI-g,h), l'arc triomphal et les doubleaux ont eux un troisième cavet séparé des deux autres par un anglet (PL.LXVI-e,f). Il est intéressant de noter que le rapport largeur-longueur n'est pas le même suivant les arcs, on constate en effet qu'en comparant la section de l'arc triomphal (PL.LXVI-e), plus ancien, et celle des arcs doubleaux de la nef (PL.LXVI-f), refais au XIXè siècle, que pour la même largeur les arcs du XIXe siècle sont beaucoup moins saillantes paraissent plus aplatis. Le même phénomène s'observe pour les arcs d'entrée des chapelles, celle du sud étant du XIXe siècle (PL.LXVI-g,h).

 

Les arcs doubleaux de la nef s'achèvent par pénétrations et sans interruptions dans les demi-colonnes qui les supportent (fig.133). Celles-ci s'appuient contre les murs par l'intermédiaire de deux cavets, séparés des demi-colonnes par un anglet (PL.LXVI­a). Ces deux cavets sont dans le prolongement du troisième cavet des arcs doubleaux. Les demi-colonnes s'appuient sur des bases prismatiques, s'achevant au sol par une plinthe de section rectangulaire aux angles abattus (fig. 132) (PL.LXV-c,d).

 

Les arcs d'entrée des chapelles s'achèvent aussi par pénétrations (fig.136), mais une imposte moulurée, ondulante suivant la forme du support, vient interrompre la verticalité. Les supports reposent sur des bases prismatiques (PL.LXV-b, LXVI-b).

 

Les arcs diagonaux de la nef reposent sur des culots qui ne sont pas tous identiques; ceux en formes d'oves sont issus de la reconstruction de la voûte, mais huit autres peuvent correspondre aux deux travées détruites. Ils sont plus travaillés mais assez dégradés, certains pouvaient être ornés de motifs végétaux, d'autres simplement de bagues (fig.133,134,135). Les ogives des chapelles reposent aussi sur des culots décorés dont certains, les plus anciens présentent un décor de lancettes, entre le culot proprement dit et les ogives (fig.139).

 

Dans le chœur les ogives s'achèvent par pénétrations dans les demi-colonnettes tronquées à environ deux mètres du sol, et seul une bague intermédiaire rompt la verticalité (fig.141). Les supports de l'arc triomphal reprennent le même principe que ceux de la nef mais sans plinthe et dissymétriques, ceux-ci recevant les retombées des ogives et des tiercerons descendant jusqu'au sol (fig.151) (PL.LXV-a, LXVI-c).

 

Les demi-colonnettes tronquées du chœur reposent sur des cul-de-lampe sculptés et tous différents: anges tenant des phylactères, simples écussons, certainement anciennement peints, visages joufflus, une tête de mort (fig.145 à 150). Les supports de l'arc triomphal sont aussi ornés. Au sud le bandeau représente la Visitation avec au centre Marie et Elisabeth regardant vers le spectateur, à gauche se trouvent deux anges dont celui de droite tient un phylactère. A droite du groupe central d'autres personnages, peut être des servantes (fig.152,153). Au-dessus de la base un ange tient dans ses mains, selon V. Allègre, une sorte de corne d'abondance renversée44 (fig.154). Le bandeau nord présente un ensemble plus confus peut être un baptême ou une descente de croix (fig.143,144). Un ange figure aussi sur le fût de la colonne (fig.142). Il s'agit selon V. Allègre d'une exception car en général les fûts de colonnes ne sont pas ornés. Même en tenant compte des mutilations et de l'épaisse couche de peinture. ces bas reliefs sont tout de même d'une facture assez grossière, il s'agit cependant de l'ensemble le plus varié que j'ai pu rencontrer sur le canton.

 

 

Nous avons donc un édifice qui pour ses parties anciennes, le chevet, la chapelle nord, présente des caractères attribuables à la fin du XV siècle ou au début du XVIe siècle, et certainement avant 1537 date de la porte d'entrée.

 

Le clocher peut poser un problème de contemporanéité, V. Allègre le définit comme de type toulousain avec adaptation locale en pierre45. Le prototype régional de ce type de clocher serait celui de Labruguière daté de 1317 à 1417 (fig.161). Seulement son aspect rustique, peu élaboré et un appareil très irrégulier, galets de quartzite, moellon de grès, micaschiste, lui confère une certaine spécificité par rapport à la famille dans laquelle Allègre l'intègre où l'appareil est toujours régulier et en pierre de taille. Les parties supérieures peuvent sans trop de difficulté être rattachées aux parties anciennes de l'église. En effet les bases et chapiteaux des colonnettes des baies, bien que présentant des degrés de finitions différents entre eux46, sont à mettre en rapport avec le principe des bases de la nef. Plinthe rectangulaire, prisme et demi-colonne, le passage de la plinthe au prisme se faisant soit, par des angles abattus, soit par des griffes d'angles en formes de trièdres, pouvant se compliquer d'une moulure horizontale pour les plus travaillé (fig.158,159,160).

 

Quant au massif inférieur dont les murs font prés de 1,50 m d'épaisseur, il y a moins de rapport avec ceux de Labruguière, ou de Soual qui possède une salle au rez-de-chaussée voûtée sur croisée d'ogives. Ici ce massif est d'un seul volume jusqu'à la partie octogonale, c'est à dire à 13 m de hauteur. Le crépi à l'intérieur ne permet pas de voir si des planchers ont pu être aménagés (fig.156). Cependant sur le mur oriental se trouve une ouverture murée en plein cintre et en briques, elle peut être le témoin d'un aménagement du clocher. Le même mur présente à 60 cm du sol, une ouverture rectangulaire (118 x 90 cm) de 70 cm de profondeur (fig. 157). La meurtrière du rez-de-chaussée possède un indéniable coté fonctionnel. A 1,40 m du sol elle mesure à l'intérieur 1,90 m de haut et 1,30 m de large; de plus dissymétrique elle est conçue de façon à ouvrir l'angle de vue vers l'ouest où le bâtiment extérieur ne gène pas (fig. 155).

 

Le crépi à l'extérieur empêche de voir si le clocher est solidaire du reste de l'édifice, en revanche la vue depuis les combles sur le mur oriental de celui-ci, laisse croire que les murs latéraux de la nef viennent s'appuyer dessus. On remarque aussi que les traces d'arrachement d'une ancienne toiture sont encore visibles. Il paraît donc possible que le clocher soit à dissocier de l'édifice actuel, sa partie inférieure semblant antérieure.

 

 

Si le village primitif se situait autour de l'emplacement de l'église, on peut penser que l'absence de château a pu justifier la présence d'une tour fortifiée. Pour S. Campech, une motte castrale se trouvait à l'emplacement de l'église dans le village actue47. La première mention du site remonte à 1153, Isarn et Pierre de Puylaurens reçoivent en fief du vicomte d'Albi, Raymond Trencavel le « Castrum de Verdâla »48, il pourrait aussi bien être question du château que d'un village fortifié.

 

A l'extérieur de l'édifice plusieurs éléments sont témoins de son histoire mais restent très difficilement interprétables. Ainsi à l'angle nord-ouest de la chapelle nord, des traces d'arrachements d'un mur de 1,10 m de large, sont encore visibles sur une hauteur de 2,50 m (fig. 125). Elles sont certainement à mettre en relation avec la saillie du mur nord de cette chapelle (PL.43). La section du mur occidental au sud, présente dans sa partie supérieure un appareil de briques dont les deux assises inférieures sont en légère saillie (fig.121). Entre les contreforts sud-est du chevet des saillies, dans la base des murs, suggèrent des modifications dans la construction, ou le rajout d'un petit bâtiment en appentis dont les traces pourraient être encore visibles dans le crépi (fig.126,127). Actuellement la hauteur du sol entre les contreforts est à presque deux mètres au dessus du canal passant à leurs pieds (fig.118).

 

1 - Plan cadastral de 1834, section A, feuille 1, dans, S.CAMPECH, L'occupation du sol du piémont

nord de la Montagne Noire au Moyen Age, Toulouse 11, maîtrise, 1988, T. II, pl. CXXXVI.

2 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.
3 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.
4 - E. NEGRE,
Les noms de lieux du Tarn, Toulouse, 1986, § 137, p.68.
5 - H.G.L.,
T. V, col. 1140.

6 - Idem, col. 1307.

7 - M. AUBRUN, La paroisse en France des origines au XV e siècle, Paris, 1986, p.16.
8 - Gallia Christiana, T. XIII, col. 268.

9 - L. DE LACGER, Etats administratifs des anciens diocèses d'Albi, de Castres et de Lavaur, Paris, 1921, p. 168.

10 -A.D.T., 227 Edt BB 1.

11 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.

12 - L. DE LACGER, op. cit., p. 84.

13 - S. CAMPECH, op. cit., p.149.

14 - E. ZADORA-RIO, « La topographie des lieux d'asile dans les campagnes médiévales », pp. 11-12. Dans, M. FIXOT et E. ZADORA-RIO, L'église et le terroir, Paris, 1989, monographie du C.RA. n° 1.

15 - Loi du 21 novembre 419.

16 - A.D.T., 227 Edt BB 4.

17- Délibération consulaire du 7 avril 1771, A.D.T., 227 Edt BB 3.

18- 18 avril 1777, A.D.T., 227 Edt BB 3.

19 - 4 juillet 1779, A.D.T., 227 Edt DD 5.

20 - Lettre de l'intendant du Languedoc du 13 juin 1780, A.D.T., 227 Edt DD 5.
21 -
6 janvier 1792, A.D.T., 227 Edt BB 3.

22 - A.D.T 227 Edt BB 5.

23 - 28 avril 1850, A.D.T., 2o 312-2.

24 - S. D., A.D.T., 2o 312-2.

25 - A.D.T., 2o 312-2.

26 - Lettre du ministère au préfet du 31 août 1854, A.D.T., 2o 312-2.

27 - Procès verbal d'adjudication des travaux du 22 juillet 1861, A.D.T., 2o 312-2.

28 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.
29
- A.D.T., 2o 312-2.

30 - Ibid

31 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.

32 - Délibération du CONSEIL_MUNICIPAL du 26 février 1832, A.D.T., 227 Edt 1D1.
33
-9 août 1835, A.D.T., 227 Edt 1D2.

34 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.
35 - A.D.T.,
2o 312-2.

36 - Marché de gré à gré, A_D.T., 2o 312-2.

37 - Décompte général des travaux de construction du porche du 3 mars 1879, A.D.T., 2o 312-2.
38 - Archives de l'abbé SABLAYROLLES, desservant des paroisses de Massaguel et de Verdalle.
39 - A.D.T.,
2o 312-2.

40 - Ibid.

41 - Certainement les baies.

42 - Marché de gré à gré, lu et approuvé par le préfet le 21 avril 1875, A.D.T., 2o 312-2.
43
- A.D.T., 2o 312-2.

44 - V. ALLEGRE, Les richesses médiévales du Tarn, Art Gothique, Toulouse, 1954, T. I, p.214. 2 - Idem, p. 237.

45 - V. ALLEGRE, op. cit., p. 197.

46 - peut être est ce la conséquence de restaurations ?

47 - Pour plus de précisions voir: S. CAMPECH, op. cit., pp. 146-148.
48 - E. NEGRE, op. cit, 1986, § 137, p.68.

 SOMMAIRE

 

CONTRAST.

 

Contrast1 est un site fortifié sur les hauteurs est de la vallée du Sant, à environ 1,250km au sud de Massaguel. Les documents concernant ce site et attestant de la présence d'une église, sont au nombre de trois.

 

Le premier est de 1237, il s'agit d'un accord entre Arnaud-Marc d'Escoussens et Raymond de Dourgne rédigé par Raimond Augé, chapelain de Contrast2. Le second se trouve dans le compte de la procuration de 1375, qui était due par le chapelain de « Verdalha et de Constratu »3. Et enfin, le troisième, est le compoix de 1606 qui atteste encore de l'existence de cette église puisque il situe un pré appartenant à Monsieur de Verdalle: « ... appellé le pré de la tour ou à la Pouzaque, confiront d'auta et acquilon la rue, midy Sébastien Moyere, luy même et la rue allant à l'église, bise la rue. »4.

 

Autre indice de la présence d'une église sur le site: le propriétaire actuel se souvient que son père avait vendu à un brocanteur un chapiteau trouvé sur le site « de style roman », représentant le thème de la luxure, un serpent dévorant le sein d'une femme5.

Toutefois de par la configuration du site, S. Campech émet la possibilité d'une occupation plus ancienne que le Bas Moyen-âge, mais qui reste à déterminer.

 

1 - Toutes les informations sur le site de Contrast sont tirées des mémoires de S. CAMPECH, op.cit., pp. 150-152. Et, Occupation du sol au Moyen-âge dans le pays castrais: synthèse des connaissances bibliographiques, Toulouse II, D.E.A., 1989, p. 265.

2 - T. AZEMAR, Dourgne, ses seigneurs, ses consuls, Albi, 1910, p. 76.

3 - M. FRANCOIS, Pouillés des provinces d Auch de Narbonne et de Toulouse, Paris, 1972, p. 774.
4 - Compoix de 1601, fol. 1.

5 - Information fournie par l'actuel propriétaire.